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Le coronavirus au Japon

Bienvenue dans ce premier “pause actualité” dans lequel, le sujet du coronavirus sera abordé. Je suis parfaitement consciente du fait que ce sujet peut être sensible pour certaines personnes, c’est pour cette raison que je vais essayer de conserver l’ambiance chaleureuse que j’essaie dans transmettre dans chacun de mes articles.

Vers fin 2019, de nombreux cas de pneumonies mortelles se sont manifestées en Chine qui ont laissé place à l’identification d’un nouveau virus vers janvier. Nous le connaissons tous, il s’agit du coronavirus, ce virus a aujourd’hui touché le monde entier et a fait son apparition notamment au Japon.

Le début de la vague…

Lors du début de la vague, c’est à dire avant la déclaration d’état d’urgence faite par le premier ministre japonais : Shinzo Abe. Des mesures ont été prises, afin de protéger le peuple Japonais.

En premier lieu, l’événement me venant à l’esprit est le navire de croisière Diamond Princess, contenant 3 711 passagers. En effet, à l’intérieur de celui-ci un croisiériste en escale a Hong-Kong, manifestait des symptômes de la maladie. De ce fait, le bateau a dû rejoindre Yokohama, où étaient situés les services sanitaires Japonais. La mise en quarantaine quant-à elle s’est effectuée dans la nuit, car 9 passagers ainsi qu’un membre de l’équipage se sont avérés positifs au test du Covid-19. Les premiers cas ont étés évacués vers les ambulances et autre personnel soignant. Cependant, au fil des quatorze jours de quarantaine, une augmentation des cas est drastique, environ 500 ont étés détectés à bord. Une évacuation des passagers a été prévue le 19 février par nationalité. Les Américains ont été les premiers suivis par, les Italiens, les Canadiens ou encore les Australiens.

Le Diamond Princess accosté à Yokohama
Le Diamond Princess accosté à Yokohama

En second lieu, le 27 février, le premier ministre japonais Shinzo Abe a demandé la fermeture des écoles sans attendre les vacances de printemps. Il a déclaré ceci : “La santé et la sécurité des enfants étant la priorité absolue, je demande la fermeture de toutes les écoles primaires, des collèges, lycées et établissements pour enfants handicapés du pays à partir du 2 mars, afin d’éviter l’aggravation du risque de contamination”. Une décision surprenante au vu du fait de la valeur du travail qui est très importante.

Quelles mesures ont été prises ?

Le premier ministre Shinzo Abe, a annoncé le 7 avril l’état d’urgence. Celui-ci concerne uniquement les 7 villes et départements les plus touchés, dont Tokyo, Osaka ou Fukuoka.

Cet état d’urgence, devrait tenir pendant une durée d’environ un mois. Cela signifie que l’Etat va pouvoir réquisitionner des business ou encore des services afin de les mettre au service de l’Etat. Par exemple, les hôtels pour pouvoir y mettre des personnes contaminées dans le but de les confiner. De plus, les commerces non-essentiels tels que les librairies, les coiffeurs, les karaokés… doivent arrêter leur activité durant cet état d’urgence. Cependant, aucun confinement n’a été ordonné, il est uniquement préconisé et se base sur le civisme des Japonais. De plus, les grands événements rassemblant du public sont reportés ou annulés, afin d’empêcher la propagation du virus et la ré-ouverture des écoles prévues en début mars est reporté à début mai.

Afin de relancer l’économie à la fin de l’état d’urgence, le gouvernement prévoit 108 000 milliards de yens, soit 916 milliards d’euros soit, l’équivalent de 20 % du PIB du pays. Celui-ci se divise en deux temps, dans l’immédiat, un versement de plus de 6 000 milliards de yens (51 milliards d’euros) sera effectué pour les ménages ainsi que pour les petites et moyennes entreprises (PME) qui rencontrent des difficultés. De plus, des facilités sont prévues pour que ces PME aient accès à des prêts à taux zéro pour pouvoir maintenir l’emploi. Dans un second temps, les aides devront permettre d’accélérer la reprise de l’activité.

Allocution concernant l’état d’urgence en anglais

La naissance d’un racisme entre asiatiques et occidentaux ?

L’arrivée de cette épidémie aura chamboulé le monde entier. Du fait que la naissance de l’épidémie se situe en Chine, un racisme divisant Occidentaux et Asiatiques naît au cœur de chaque nation.

Afin d’illustrer mes propos, je vais vous conter le témoignage de mon amie Japonaise et de son petit-ami français. Mon amie, est venue étudier pour une durée de un an dans une Université française bien avant l’arrivée de la maladie, afin de perfectionner son français. Entre temps, elle a fait la connaissance de son petit-ami qui a dû partir quelques temps après au Japon pour 6 mois en raison de ses études. Mon amie Japonaise qui était encore en France, s’est faite insulter par des passants qui lui disaient : “Tout ça c’est de ta faute, sale chinoise !”. De plus son petit-ami qui lui arrivait au Japon, n’a pas pu trouver d’endroit où loger de par ses origines occidentales et réside donc chez des personnes que connaît mon amie.

Sources

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